samedi, 18 février 2006
UNE TRAVERSEE
C'était comme traverser la Mer Rouge, ce jour-là
Avec le désordre et ses chars lourds engloutis
Puis dans le pur désert cheminer pas à pas
Pour rencontrer Rahab, conscience de la vie
C'était traverser la Mer égée, rappelle-toi
Tous ces héros affrontant les embruns glacés
Pour fabriquer cet animal bardé de bois
Qui libéra Hélène et permit l'odyssée
C'est le passage qui mène à la divine prairie
Où t'attend tendrement un homme nommé Rumi
C'est là le lieu sans lieu où commence la Vie
Dans ce désert où tu n'es plus que ressenti
22:46 | Lien permanent | Commentaires (1)
TRIADE
Tu n'as jamais cessé d'être l'Amant et l'Amour
Et l'Aimé, cela depuis les plus anciens temps
Il n'a jamais été d'autre idée alentour
Tout est contenu dans le seul instant présent
Il ne bat qu'un seul coeur, au-delà du vermeil
De lui est issu la création des merveilles
Sans besoin d'oxygène une seule respiration
D'où est absent le moindre signe d'expiration
Que pourrais-tu chercher que tu n'aies pas créé
Ton monde est balisé par les barrières mentales
Si ces murailles dans l'air se sont désintégrées
Tu n'es que nue, offerte au vent subliminal
Et le Souffle t'emporte au gré de tous courants
Sur Son passage s'embrasent et s'illuminent les yeux
Reflets de ce feu qui luit en ton sein aimant
Brasier sur lequel se consument les Amoureux
12:29 | Lien permanent | Commentaires (2)