mardi, 28 février 2006
ICI MAIS AILLEURS
Quand vient le temps de l'éternité pour les gueux
Et que s'éveillent les mille directions du regard
Quand il n'est plus que vaillant prince amoureux
C'en est fini des atermoiements et retards
La lune s'élève sur un nouveau champ de pétales
Pour illuminer un joyeux monde inconnu
Contenant des senteurs à ce point amicales
Qu'il n'est aucun regret d'être totalement nue
Jardin des délices où pointe vers l'occident
Le lever d'un nouveau soleil étincelant
Pour la fusion intime d'un milliard d'éléments
Et la renaissance d'un univers pour enfant
C'est dans l'émerveillement de cet esclavage
Que disparaît la liberté des insoumis
Cent mille galaxies dans une main d'otage
Consentant sur le champ à mourir à la vie
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FLUX DE LUMIERE
C'est dans ton regard que se crée cet univers
Sur lequel se projette vivement la lumière
Qui ne provient que de l'intérieur de ton sein
Qui crée lui-même les divines joies et les chagrins
Si tu ne crées plus la notion de possession
Tu te retrouves au-delà des méchantes passions
Laisse-toi emporter par le flux qui s'envole
Et demain tu sauras ce qu'est une auréole
Débarrassée des ombres des immenses désirs
L'être libère les mille rayons du resplendir
Plus rien ne présente réellement d'importance
Que la saveur irradiante de cette élégance
Sans un mot, plus un son, que la voix du silence
Plus un bruit mental, que le flot d'un ressenti
Vierge de toute image créée par l'inconscience
Ta seule nature dégagée de toute scorie
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