dimanche, 23 octobre 2005
DIVINE OCCITANIE
Combien d'ombres sont passées
Combien d'hommes ont trépassé
Sur ce sentier trop bien pavé
Aux intentions trop mal cernées
Quel voyageur ne sait-il pas
Qu'il n'y a qu'ici-bas
Que s'impriment les pas
Sur le sol du sous-bois
Par bonheur est un autre ailleurs
Le vent en a porté la rumeur
Il appelle ça un monde meilleur
Là où s'éteignent toutes les rumeurs
C'est décidé un beau matin
Ayant éteint tous les chagrins
Il me prendra par la main
Et m'emmènera sur le chemin
Combien de grappes vermeil
Compterons-nous sur la treille
Verrons-nous des abeilles
Voler vers le soleil
N'oublions pas, c'est beaucoup mieux
Que tout ceci est un jeu
Qui étincelle dans nos yeux
Pour le plus grand plaisir des dieux
Ceci n'en est que plus cruel
Ces illusions qui ensorcellent
Le petit peuple des mortels
Qu'on aurait souhaités fidèles
Et quand viendra le jour
Trouverons-nous dans la cour
Vêtus de beaux atours
Ces vaillants troubadours
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