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dimanche, 30 octobre 2005

ARDENT

Tout fond, tout se répand
Comme une coulée de vif-argent
Tout disparait dans ce néant
Qui résorbe tous les tourments

Pièce après pièce le feu progresse
Par moments sans délicatesse
C'est jour de foire, tout doit partir
C'est jour de gloire, tout doit périr

Ne subsistera que l'essentiel
Choisi seulement par l'Eternel
Et s'il n'en reste pratiquement rien
Ce ne sera pas un chagrin

Ce n'est en rien le feu de l'enfer
Ce brasier qui brûle sans air
C'est le bûcher des vanités
Et autres orgueil et avidité

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