lundi, 31 octobre 2005
ESTUAIRE
Là où se dressait autrefois
Restent quelques morceaux de bois
Le temps a passé, le fleuve a coulé
Seuls des espars sont plantés
Et les collines t’annoncent
Qu’il faut que tu renonces
Mais l’autre te dit fonce
Et tu te retrouves dans les ronces
Perdue dans les herbes basses
Tu recherches la grâce
Mais la vision te fait défaut
Tu ne vois rien que les poteaux
Flux après flux
Le temps s’est tu
Comment comprends-tu
Le fait d’être aussi nue
Trouveras-tu cet ailleurs
Qui réside en ton cœur
Là où s’éteignent les rumeurs
Dans le secret d’une éternelle ferveur
01:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.