mardi, 08 novembre 2005
DES MOTS SUR DU VENT
Le temps n'a jamais existé
Que pour les ombres effarouchées
Du plus profond de leur tombe
Elles écoutent s'égrener les secondes
Elles les comptent par peur d'en perdre l'existence
Alors qu'elles-même se complaisent dans l'absence
Pourquoi ne pas profiter de l'impermanence
Qui poursuit ici-bas son oeuvre avec aisance
Combien ont-elles pris de résolutions
Qu'elles ont achevées dans la trahison
Ce n'est pas par pure méconnaissance
Qu'elles ont pu oublier la reconnaissance
C'est dans un cri de silence dérisoire
Qu'on entendra s'évanouir leur désespoir
Les lys refleuriront sur les trottoirs
On oubliera ces courts moment d'histoire
Quand ce Souffle passera sur ton cou
Que tu reconnaîtras ce moment si doux
Que tes sens gémiront sous la caresse
Qu'en sera-t-il de cette faiblesse
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