mardi, 15 novembre 2005
BROUILLARD ET MELASSE
On peut toujours arguer que cette brume
Ressemble fort curieusement à de l'écume
L'écume se rappelle-t-elle de l'océan
Ne se rencontre-t-elle que sur les brisants
Pourquoi ou pour qui brouillard et mélasse
Dans cette immaculée où n'est nulle trace
Pure sérénité,immense béatitude et joie
Doivent-elles être réduites à cela
Il semblerait que le choix ne soit pas fait
Sur tous les tableaux on ne peut gagner
Sur les deux il ne peut en rester qu'un
Sans soumission on ne trouve que chagrin
Sois sans crainte un pur ressenti
Oublie ce que tu appelles la vie
Fais taire ces pensées vélléitaires
Courbe la tête et en rien n'espère
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