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samedi, 19 novembre 2005

PAS PLUS QUE LES AUTRES

La mémoire est toujours composée de cette manière
Les pensées sont organisées de cette sorte d'ordinaire
Ne ressentent le froid que les corps inertes des ombres
C'est pour cela qu'on les compare à des tombes

Le froid n'est qu'une convention établie, pas un fait probant
Le chaud, le doux, l'amer, la couleur sont d'autres éléments
Dont personne ne veut réellement vérifier la forme et l'authenticité
Tant la peur qui tenaille les ombres a besoin de se sentir apaisée

Que ce corps se mette à trembler n'implique en aucun cas
Que ce soit toi qui ressente intensément ce froid
Le jour où tu te pencheras sérieusement sur ce cas d'espèce
Tu commenceras à approcher une certaine sagesse

Milliards d'ombres éphémères et désinvoltes
Se prenant au sérieux sans envie de révolte
Tyrannisées par des pensées obscures et infondées
La peur seulement les empêche de s'évader

Quand on s'auto confine aux grossières apparences
Il est normal que l'existence ne soit que souffrances
Après ils prétendront être adultes et responsables
Quand on voit l'état du monde phénoménal, c'est formidable

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