dimanche, 27 novembre 2005
L'AUBE DE LA TRANQUILLITE
L'état naturel est pure sérénité inconditionnée
Quel que soit le bruit qui lui est ajouté
Les nuisances sonores ne sauraient l'empêcher
De s'exercer, seul compte pour soi le désir de paix
Que la forme se perde dans le labyrinthe infernal
De ses vanités et prétentions fades et abyssales
Ne saura jamais atteindre l'océan immaculé
Qui resplendit dans les tréfonds de l'incarné
Quand se lève enfin l'aube de la tranquillité
Rien d'autre n'est important au coeur des bien aimées
Aucun désordre ne saurait venir déranger
Le brasier dans lequel elles se laissent consumer
Que les ombres continuent de s'égorger
Comme elles l'ont fait lors des millénaires passés
Ne leur parait qu'activités vaines et illusoires
Pour des motifs pathétiques et dérisoires
Elles, elles ne sont que les amantes épanouies
De la Vie qui dans leur coeur a jailli et envahi
La moindre cellule de cette atmosphère enivrante
Exhalant des senteurs colorées et irradiantes
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