mardi, 06 décembre 2005
ENCHANTEMENT
Dans ce monde d'esclaves d'un mental hypnotique
La liberté n'a absolument rien de tragique
Comment un concept aussi dénué d'existence
Peut-il de la détresse revendiquer la jouissance
Ce monde est pure beauté émerveillante et lumineuse
Seul le mental crée toutes ces images affreuses
Endoctrinées par le mythe de l'objectivité
Les ombres en oublient les délices de la subjectivité
Qui peut bien souffrir dans un monde virtuel
Alors que l'Amour en est la substance éternelle
Les fausses pensées auxquels ils sont asservis
Empechent les éphémères d'avoir l'air épanoui
Tant que la conscience ne se révolte pas
On subit de l'ego les multiples tracas
Rien ne change mais tout change, seuls
Les voiles de l'ignorance génèrent ce deuil
Dans un monde où Tout est Un, d'où provient
Ce multiple qu'on imagine croiser en chemin
Qu'est-il sinon une projection revendiquée
Une pure création d'éther authentifié
Quel que soit le temps, l'azur règne en esprit
Toutes les circonstances enchantent la Vie
Si la souffrance est la sève de l'existence
Ce n'est qu'à cause de ton ignorance
15:45 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Prisonnière dans une cellule, c'est ainsi que j'ai ouvert les yeux un matin. Quelques mètres carrés de terre battue, des murs désespérément lisses, rien...
Puis je me suis levée. Il y avait tant à voir, tant à faire dans cette cellule... J'ai commencé par compté l'espace, en pas, en longueur de moi puisque je n'avais que ce corps comme mesure, en mains, en doigt... puis j'ai regardé tous les insectes qui l'habitaient avec moi, ...la couleur des murs...aucun point n'avait exactement la même..., il me reste tant à voir, à entendre, à toucher, à sentir, à goûter qu'une vie sera trop brève
Un matin, je me suis réveillée, prisonnière de cette cellule j'ai choisi de l'habiter, d'en vivre chaque moment et de ne pas me demander qu'elle en était l'utilité.
( "l'homme naît, souffre et meurt" et cela s'arrête à cela. )
On peut aussi choisir la joie, elle n'a rien à envier à la souffrance ...n'est ni plus, ni moins importante....c'est une question de regard.
Janie
Écrit par : Janie | mardi, 06 décembre 2005
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