vendredi, 23 décembre 2005
RETOUR DE BAISERS
La réalité n'est jamais habillée
Il n'y a que des fantasmes d'objets
Ces illusions que croient les ensorcelées
Inconscients inquiets, inquiets
Sereinement, personne ne lèse
Chacun crée son propre chagrin
Se tourner vers le coeur de braise
L'Amour surgit soudain, soudain
Aucune raison de devenir
Seul, être et rayonner
Se contenter de resplendir
En altitude, sourire émerveillé
Et quand les yeux s'écarquillent
L'immensité apparaît, triomphale
A ce moment l'univers brille
D'un pur éclat virginal
Nul besoin de chercher une église
Pour trouver où est l'avenir
Aucune réponse n'est requise
Tant cette beauté fait défaillir
Le flot s'écoule sans trêve
Le contempler emplit les yeux
Et là, échoué sur la grève
De ce rivage merveilleux
De choisir, il n'est nul loisir
Il n'est d'ailleurs aucun besoin
Autant se moquer et rire
De ces climats incertains
La réalité n'est jamais habillée
Il n'y a que des fantasmes d'objets
Ces illusions que croient les ensorcelées
Inconscients inquiets, inquiets
17:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
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