mardi, 31 janvier 2006
COLPORTEUR
Celui qui cite ainsi la divine comédie
Tout en se complaisant dans le jugement hâtif
De lui qui appelle guide un bouffon ébloui
Où est-il cet intellect si impératif
Se complaisant dans le jugement de valeur
Dans un univers d'images sans réelle saveur
Tu parles d'humain, l'ami, mais tu te conduis bien
Comme un colporteur de rumeurs pleines de chagrins
Si ton âme se plaisait dans l'émerveillement
Lirait-on ce discours, pluie de superficiel
Où est-il ton beau chant de gloire resplendissant
On ne voit là que citations artificielles
Du prêt à penser, recyclage mental, nada
Où donc est passé l'humain dans son essentiel
Dans ce roboratif discours convenu et plat
Pardon, mais là-dedans, aucun signe d'éveil
Ceci n'est qu'un regard que tu trouves déplaisant
Es-tu capable de t'y confronter humblement
Rien de ceci n'est sorti du crâne d'un dément
Humain dis-tu? pour le montrer c'est là l'instant
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