jeudi, 16 février 2006
VERS THULE
Ce sont les anciens nouveaux-nés de la Lumière
Qu'on trouve dans cette horde de brillants gueux
Thulé resplendit au fond de leurs yeux très clairs
Leurs doigts possèdent le toucher des Amoureux
Que pourraient-ils bien faire avec or et étain
L'harmonie constitue leur prodigieux butin
Même au milieu des violents orages d'acier
Aucune breloque n'altère leur sérénité
Leurs plaies mortes ravivées par le sel et le fer
Se cicatrisent dans le feu des combats intimes
Ils ne sont pas pour servir l'idée éphèmère
C'est l'Absolu que vantent leurs chants et leurs rimes
Au coeur du relatif, on les trouve lumineux
Braises de givre étreintes par le joyeux néant
Leurs brutales caresses d'aimés bienheureux
Font disparaître des coeurs chagrins et tourments
10:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
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