mercredi, 22 février 2006
FEMME AU CARQUOIS
Quand on a voulu croire à ces mythes désuets
Qu'inventent les hommes pour réhausser leur reflet
L'atterrissage est dur pour les nains laborieux
De se voir seulement cernés de méchants gueux
Un nain peut devenir un géant téméraire
S'il ose s'affranchir des tyrans éphémères
Que sont ses cinq ignobles démons sensoriels
Managés par le diable aux allures d'arc en ciel
C'est dans ton seul regard clair et sa direction
Que se forgent les couleurs de ton univers
Si ton oeil ne transperce pas la déraison
Des apparences, tu vieilliras en enfer
C'est dans l'abandon qu'est la liberté elfique
Quand tu deviens la flêche aux parures essentielles
Quand de l'esprit tu es le glorieux trait magique
Lancé par l'élan vital du sacrificiel
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CEUX DE L'APOCALYPSE
Les ombres disent que ce sont de fols inhumains
Ils se préfèrent être les insensés magnifiques
Dans leur coeur brûlent des brasiers qu'aucun crachin
Ne saura transformer en cendres pathétiques
Sur le chemin du gratuit sacrifice d'eux-mêmes
Ils n'ont abandonné là qu'escarres et oedèmes
Pour trouver un trésor de vide très éthéré
Qui suffit plus que largement à les combler
Les éphémères appellent illuminés ces fous
Qui resplendissent et ruissellent de ce feu sans flammes
Pour lui, ils traverseraient la mer à genoux
De la Lumière ils sont le glaive et l'oriflamme
Soyons donc les danseurs très soumis au destin
Rassasiés de famine et ivres d'abstinence
Nous mourons tous les jours à l'aube du matin
Pour une nouvelle journée de pure insouciance
14:54 | Lien permanent | Commentaires (2)