dimanche, 05 mars 2006
REGARDE AU FOND DES YEUX
La pensée très mécanique se désole toujours
De l'imperfection de l'univers alentour
L'agitation mentale la fait intervenir
Pour un résultat débouchant sur encore pire
Et les désordres s'accumulent alors gaiement
Ceci est appelé progrès par les déments
Dont les traces seront effacées un beau matin
Par d'autres aliénés voulant produire du bien
S'appuyant sur leur propre création, mémoire
Ils prétendront aussi dissiper les brouillards
Ils diront taciturne le néant joyeux
Sans connaître l'état de grâce des amoureux
Viens ici regarder dans les yeux de la forme
Ecouter vibrer ce coeur Vivant qui rayonne
Tu compareras à ta pensée qui raisonne
La plénitude est un cadeau fait à tout Homme
L'infini n'affame jamais, il rassasie
La pensée terreuse erre toujours insatisfaite
Cherchant l'activité, se voyant très inquiète
Est-ce là le chemin qui mène au paradis
L'espérance renaît dans un coeur apaisé
Où la pensée se tait pour percevoir l'Amour
Quand le regard s'est détourné du très grossier
Et que ses yeux transpirent la joie de chaque jour
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