mercredi, 12 avril 2006
PARURE
D'une flèche était la parure
Empennage embrasé d'azur
Portée par la brise légère
Elle embrassait les courants d'air
Sillage brûlant d'èmeraude
Créant des frissons de chaleur
Tel un ouragan quand il rôde
Avant d'envoyer ses couleurs
Sa pointe de diamant taillé
Cherchait les cibles invisibles
Pour les faire s'émanciper
Dans le fracas de l'indicible
Dans l'aube des incendies notoires
Un chant revivifiait les nues
Tombaient alors les oiseaux noirs
Comme les corps des disparus
Une flèche comme un murmure
Cri qui célèbre l'Ouverture
Caresse d'un vent de lumière
L'envers d'absence du désert
16:51 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
ouiiiiii....:-)
Cela résonne, merci gmc
Écrit par : mushotoku-nadmushotoku-nad | mercredi, 12 avril 2006
Les commentaires sont fermés.