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mercredi, 12 avril 2006

PARURE

D'une flèche était la parure
Empennage embrasé d'azur
Portée par la brise légère
Elle embrassait les courants d'air

Sillage brûlant d'èmeraude
Créant des frissons de chaleur
Tel un ouragan quand il rôde
Avant d'envoyer ses couleurs

Sa pointe de diamant taillé
Cherchait les cibles invisibles
Pour les faire s'émanciper
Dans le fracas de l'indicible

Dans l'aube des incendies notoires
Un chant revivifiait les nues
Tombaient alors les oiseaux noirs
Comme les corps des disparus

Une flèche comme un murmure
Cri qui célèbre l'Ouverture
Caresse d'un vent de lumière
L'envers d'absence du désert

Commentaires

ouiiiiii....:-)

Cela résonne, merci gmc

Écrit par : mushotoku-nadmushotoku-nad | mercredi, 12 avril 2006

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