jeudi, 20 avril 2006
SUR UNE AILE
Sur une aile du temps qui roule
Comme une immense vague de jaspe et d'ivoire
S'étire un perpendiculaire aimant, miroir
De joie intense et formidable qui s'enroule
En boucles spiralées d'azur contant l'histoire
De l'amant et de ses bien-aimées qui roucoulent
Si fort que leur silence emplit bien des grimoires
Au-delà de l'horizon noir de la misère
Stérile de la sombre avidité mentale
Brûlent les glaciers ruisselants de la matière
En leur sein chante le saignant choeur des vestales
Imprégnées des huiles essentielles de l'éther
Bouillonnant carrousel immobile et spatial
La caresse insensée du vent de la douceur
Imprègne de son ardent toucher délicat
Les effluves inodores parsemés de saveur
Comme la brise effeuillant le corps des lilas
C'est la plainte extasiée des terres de fureur
Délivrées des névroses et autres cancrelats
16:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
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