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mardi, 11 mars 2008

GO GO DANCING

Du name-dropping
Comme un bombardement
Aromatisé à l'anti-matière
Sur du sarment d'éphémère
Un jour comme un autre
On fait les soldes chez Harrod's
Pas d'invendus tout doit partir
On brûle les stocks d'excédents
Ne reste qu'un sourire d'Ultra Brite
Pour mordre encore un bras de mer

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APOLLOGOGIE 11

À l’aurore du petit matin quand Apollon prend son service
Mesurons sans crainte le principe d’incertitude
Et comptons nos pas sur la Lune
Que nous multiplions pas le nombre d’antineutrinos de notre vanité
Et bombardons les siècles de particules de mots
Notre compréhension est fragmentaire
Ces sarments de notre sensibilité comme un arbre d’arbitrage
Où les ramifications posent des oiseaux qui viennent becqueter
Aux positrons succèdent les bosons qui dépassent les quarks et naît l’antimatière
En distribution statistiques égale de nos folies
La jupe de Marilyn sur la bouche fait une révolution d’orbite
Où tournent nos cupidités pour venir en ce centre
Où se trouve le noyau des désirs
Qui s’ouvrent en une fente où s’introduit notre masculinité
Pour combler en la femme le désir de n’être pas astral
Nous sommes la chair pénétrante de spermatozoïdes libérés
Montant à l’ovule et guerroyant sans arme
L’amour une fois devient deux et s’embrassent les noyaux pour un être nouveau
Les Dieux nous possèdent d’un Zeus qui enfante
De ces nymphes naïades ou putains des bois qu’il trucide ou sodomise
Nous sommes un pouvoir qui nous manque à regret
Et les grands en abusent sans savoir qu’ils font sonner la foudre aux heures nocturnes
Où les flics vont à Dionysos
Pendant que les billets verts fuient vers Arès pour soudoyer Aphrodite
Les Dieux voient d’un mauvais œil qu’ils sont cocufiés les uns des autres
Monogamie des tristes lois millénaires qui invitent à la fidélité
Alexandre subissant l’affront d’un Diogène en liberté
Les châtiments font les martyres de lettres qui nous soutiennent
L’Histoire est en ces noms qu’on se prend à retenir en moments d’obsession
Nous sommes les fils de nos siècles
Et Apollon devient une navette à la conquête spatiale
Et non plus l’homme au soleil d’une lumière lyrique
L’Harmonie est partie à la dérive stellaire des astéroïdes à classifier
Elle trempe dans les siècles dans le sang qu’on verse pour l’Histoire
Et ces gouttes du dessus qu’on voit en nuit tombante
Sont des projections de nos globules qui luisent toujours comme Orion immortel

Écrit par : pseudonymes1 | mercredi, 12 mars 2008

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