Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 12 mars 2008

PAYS DES ETIQUETTES

Dans les méandres de mécaniques périmées, recyclées sous des guenilles appelées modernité, les dieux de la critique en tous genres établissent des normes, collent des étiquettes et archivent des traces d'écume moribondes portées par le vent saumâtre des embruns de l'esclavage mental. Examinant de leurs yeux impuissants de calamars les bonds des dauphins dans l'oxygène raréfié des myriades d'arc-en-ciel, ils tiennent les registres des mines de plomb, comptant des lingots de conventions, d'avant-garde bien entendu, comme il sied à tout ce pataquès progressiste dont l'immanence laisse sourire les charognards de passage qui continuent d'épouiller les derniers lambeaux de viande avariée pendant au revers de leurs boutonnières.Des normes, encore des normes, toujours des normes, la triste réalité des champs où le coton pourrit sur pied, dévoré par les pastilles d'extasy à l'hormone de croissance anxiogène. L'ignorance pourpre meurt de rire à la lecture des colonnes de fumée qui s'élèvent au Sud de la poussière, vaguelettes de déraison qui se maculent de concepts insipides parfumés à l'éosine de synthèse, barbotages de canards devenus émeus, palanquins de larmes dont les sondes mesurent à peine le taux d'endorphines du climax solitaire, pas une once de célébration dans ces odes à la morbidité sans fin des intoxiquées du bulbe rachidien. De l'autre côté de la nuit, des faunes lubriques glissent sur la soie des velléités temporales, exhibant des appendices charnus en guise de plumes de sortilège, libérant dans l'atmosphère le parfum cryogénique des transmutations de la framboise tectonique, taggant de leur urine au pamplemousse les murs aromatisés à l'absence de gingembre. L'espace d'un toucher au goût de stupre supersonique, un sourire s'ébauche en fil à plomb, la mer entrouvre son peignoir, quelle salope, et s'en va vaquer à d'autres orgasmes plus excitants que ces paluchages de reclus volontaires.

Les commentaires sont fermés.