mercredi, 12 mars 2008
TANJA HOWL
Quand Tanger quitte le port
Le glas sonne pour le juif errant
Qui se rappelle que double est la circoncision
Des trompettes mexicaines arment un mariachi
Pour dire une messe à l'âme espagnole
La rue devient enfin arabe
Par la magie de Rumi et Gibran
Les patois babéliens élèvent des sourires narquois
Aux lèvres cendrées d'une femme
Dont la danse de feu
Exécute dans ses arabesques
Un hommage à Samuel Beckett
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
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