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L'eau mute en permanence
Mais son odeur n'est pas reproductible
Toujours même
A chaque fois différente
Mirage des arômes renouvelés
A l'oxyde de carbone
Ou au pamplemousse bifluoré
Dans l'écumoire définitive
Le siphon laisse exhaler
Toutes les fragrances divergentes
Du métissage fabuleux
De l'élucubration stérile et féconde
19:55 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
SIPHON PLENIPOTENTIAIRE
Et tourne et tourne et tourne
La force enivrante des tempêtes des baignoires
Le regard hypotisé par les typhons domestiques
Et microscopiques
On glisse le doigt dans l'oeil
Et l'on ressent une caresse hydraulique
Quand se déversent dans les tubulures de néant
Les hectolitres de notre propreté
L'homme sous sa douche refuse de se mouiller
Il est d'une propreté exagérée
Qui n'est pas celle des lettres
Qui se souillent dans les mares des eaux stagantes de l'histoire
Elles voient ce manège tourner encore et encore
Dans les canalisations obstruées
Par nos propres vanités
Recouvertes des insecticites de nos immunités
Écrit par : pseudonymes1 | vendredi, 14 mars 2008
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