vendredi, 14 mars 2008
DENREES MINERALES
Les savoirs sont tous périssables
Fruits des langages dits sensés
Tous sauf les camemberts des corbeaux
Qui ne sont pas raisins de la langue
Mais empreintes génétiques
Des formes sans aspect
Qui régulent les marées
Canalisent les vents
Et forgent le feu
Dans un éclat de rire
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Commentaires
VOCABULAIRE DU NOUVEAU MESSIE
L’épistémologie déboute les philosophies en amont des sciences mouillées
La trinité déboutée de l’unité est devenue la dualité abritée dans un duplex
Il est des spasmes on/off dans la pensée synaptique en échanges gazeux
Les BUS USB se connectent pour des transferts protéiniques en 150 megas/sec
Où les auras déclinent devant l’équateur observatoire des équations
Tout est un égal avec 1=1 démonstration faite le sport est nul en 0-0
La pensée inextinguible de dopamine ou de sérotonine l’exigibilité
Des pellicules arrondies de chimismes mystérieux qui circulent improviste
La pensée se produit à l’exocytose des vésicules moment orgasmique
Où le feu brillant cesse d’illuminer d’un jet de matière la page noircie
La dialectique hegelienne est recapture des neurotransmetteurs conceptuels
Voilà la médecine autopsiale des mouvements de pensée à 100 %
Calligrammes des abréviations en répétitions de nos divinités
Les sigles sont recherchés qui veulent dire n’importe quoi
Et l’on sait que la pensée est accablée d’avoir trop failli en bouchant
D’un sens toujours porté à son hasard des quantiques contextuels
Il crache un peu d’énergie avec les électrodes de gégène
Il hurle de douleurs et mâtine de couleurs ses expectorations
Les bulles de savon éclatent de lavande des atomes d’évidence
Qui tombent dans l’air en provenance de la soupe stellaire originelle
Le sens est un moment big-bang qui naît comme l’explosion d’une bulle de savon
Qui meurt en l’infinitésimale supernova d’un atome surréel
Qui perle et bruit et meurt et uranise et déconfit et apostrophe
Copie Blue-Ray du monde comme le rayon originel et sa matière
D’une puissance astringente qui nous couvre des neutrino de Dieu
La langue est râpeuse où l’on revoit la Phénicie ancestrale
La flotte des navires s’en va combattre les mycéniens au comptoir
Avant de baisser les glaive devant la grandeur d’Alexandre
C’est un peuple de pourpre tombé par les guerres médiques
Qui restera dans l’histoire pour les lettres de son alphabet
La beauté du monde se trouve dans les ires météorologiques
Où le temps fabrique sur l’homme l’emprise qui le destine
Anarchisme sempiternel des urées poétiques incontinentes
L’homme est polarisé dans la cornée où il pense à son bord
Les concepts en bascule minent dans la foule ou pleurent en niches
La carnation du concept est celle de l’âge mûr enfin creusé
Écrit par : pseudonymes1 | vendredi, 14 mars 2008
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