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La rivière coule à son rythme
Toujours
Elle va vers le pays sauvage
Qu'elle ne quitte jamais
Des cavaliers la regardent
Danser son boléro de reflets
En faisant du canoé
Sur le velours de ses hanches
Sourire sur les broncos
Est plaisir d'écuyère
Flotter sur l'équilibre des lames
Jusqu'à la seringue du maelström
09:49 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
PERMANENCE
La forêt danse à son rythme
Toujours
Vers les grands pays d'étoiles
Et de soleil
Des voyageurs la regardent
Faire pâlir les rivières
A ses poignets de branches
Et ses chevilles d'arbres
Lorsque passe l'écume
Sur sa langue de feu
Des reflets d'aube irisent
La permanence de son rêve
Écrit par : PERMANENCE | samedi, 15 mars 2008
Impermanence absolue
la forêt danse
rythme du vent
et poussières de prières
dans son œil de jade
elle offre au petit-matin
des croissants de lune
fourrés aux pétales de
gentiane et saupoudré
de cumin
Un petit serpent lumineux
passe comme un éclair
entre les pattes d'un pic-vert
avant d'aller mordre
la langue verte de l'aube.
Écrit par : && | samedi, 15 mars 2008
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