dimanche, 16 mars 2008
VOILURES
L'homme qui ne voit pas l'ombre
Passant sur le paysage immobile
Suit le mouvement de l'aile
Qui porte son regard
Ses yeux accrochent les reflets
Les mordorures l'enchaînent
Dans des rets inexistants
Il se débat sans cesse
Pour ne pas défaire ses crocs
De cet immense empire
Et augmente la pression
Des sillons sur sa pauvre rétine
16:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
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