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lundi, 17 mars 2008

CAVALERIE DU CRU

Les cosaques du Don sont des flèches de venin pourpre montant les chevaux de la brume, alezans aux robes de nuit portant des mors de pluie irradiée et des harnais de velours corrosif. Dans leurs chevauchées nocturnes sur le flanc des coteaux de sel, elles dépècent d'erratiques alluvions de gangrène pour polir les fontes rutilantes dans lesquelles la horde sauvage transporte la nitroglycérine d'overdrive. D'Amazone ou de Walkyrie, leurs parfums empestent la beauté des tueuses de sang-froid aux griffes bouillantes, aromatisant les fleurs de canyon au gingembre de torture, arasant les pics embrumés d'un coup de serpe ou d'une volée de lance. D'un rire carnassier, elles frivolisent des torrents de sérieux dans d'hallucinantes courses vers nulle part ailleurs que les sources du venin qui cravache de douceur leurs sens de la désorientation. Le temps de la fellation abdominale arrive toujours en temps et en heure pour les attardées de la frénésie moléculaire qui commencent à remonter les horloges atteintes de monocluéose avancée, le monde est un climax sans OGM, il mérite toujours quelques préliminaires fleuris avant de laisser resplendir la cyprine autour des diadèmes de sang.

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