jeudi, 20 mars 2008
ORCHESTRE ET PARTITIONS
Le juste est un fardeau universel
Personne sur cette terre
Qui ne soit autre que juste
Quoi qu'en disent les discours
Des bien-pensances sclérosées
Dans leurs confits de vanités
S'incendie le brasier
Où l'étincelle n'est qu'un prétexte
A dépouiller les revêtements poreux
Et les murs de vent des sérieux
Les allumés s'en tapent le cocotier
Ils givrent sur la flamme
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Commentaires
Le juste n'est qu'un masque de plus
Inaltérable
Le néon sans nom détenant
Aux extrémités
Electriques
La loi du silence
Sans être
La valise de caillasse
Juste l'illusion la plus fiable
Les bons tuyaux du plein
L'essence coupée à la pureté
Quand les paroles ne reflètent
Que les justes escrocs
Aux vêtements ébouriffés par
Concupiscence les déclarations camouflées
A dessein d'asservir seins et saints
D'implorer le dieu argent qui se tord
Recroquevillé dans le cendrier
Mégot froid comme leur langue fourchue
Au poison pas même mortel.
Ceux qui se targuent
D'une sincérité inaliénable
Ne sont que les putains de la frousse.
Écrit par : Mike B. | jeudi, 20 mars 2008
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