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samedi, 22 mars 2008

BLOWIN'

Avenue du temps qui passe
Les ailes déployées comme au printemps
Nos chevauchées irradient la splendeur
Des venins merveilleux d'outre-ciel
Des voix enluminées propagent
Des sarments de douceur fraîche
Aux confins des regards sans frontières

Nos mustangs réjouis flottent
Sur des autoroutes de genièvre
Des alizés jaillissent de nos sourires
Pendant que nos caresses enivrent
Les odorats féroces du velours
Qui germe dans les mines de cuivre
Au coeur des souterrains du cristal

Nos baïonnettes sont de mercure
Qui enfoncent des clous de girofle
Sur des croix torréfiées au sucre
Les croissants de nos cimeterres
Echarpent la soie des silences profonds
Tandis qu'au zénith s'imprime
Le rayon vert de tous les nadirs

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