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mardi, 25 mars 2008

PHOSPHORURES

Les allumettes suédoises connaissent bien la vie du rail, que leurs homologues tchèques entretiennent de Moscou à Vladivostok, semant des photophores enrubannés sur les parcours assis de velléités émotives. C'est l'heure de la grande course des locos, vue de la petite ourse ou du confluent des requins, pas de pitié pour l'albatros, les marins aiment toujours les trains qui vont d'horloge en horloge remettre les pendules à l'heure dans un temps fini qui n'a pas encore commencé. L'autodafé des horodateurs mérite bien une célébration, qui voit les gentianes fleurir dans les bouches d'aération que le métro dépose aux stations d'envergure qui se déploient sans complexe tels de fabuleux batraciens dont l'élément naturel serait de l'eau déshydratée. Au bout des lignes sans contrôle, des peintres en bâtiment relisent les sous-couches vibratiles dont sont munies les textures sans nuance qui portent l'équilibre aérodynamique dans le creux de ces reins dont le tour n'est affaire que de jeux de main sans intention préalable, sourire au pied et tête souple, l'enfance de l'art qui fleurit dans une bouture dont le marivaudage allume des épices sous les cils épilés qui s'ensorcellent en une natation asynchronisée mais totalement efficace dans le déhanchement sans fard des arômes de démaquillage.

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