mercredi, 26 mars 2008
ARBORESCENCE MUSICALE
Des tangentes exponentielles carrossées aux armes de la boréalité primaire dévergondent des hyperboles enflammées par les trajectoires rectilignes des courbes asymptotes, seuils d'envolée des faucons sourcilleux d'un regard aux effluves de gentiane. Dans la continuité des calandres, les distorsions magiques apparaissent en élans arrêtés de losanges aux yeux pairs barrés d'un fin liseré de cobalt audacieux. Le tableau des périodes instrumentales mute dans l'aquaplanning des rêves, saisissant l'opportunité de la dérive continentale pour placer des orbites sans scrupules aux revers des méandres d'un brin d'herbe halluciné. Une overdose cristalline annule les tridents de Newton dans le sourire scintillant d'une pomme aux reflets d'abricot, les mathématiques trouvent leurs limites aux confins du sommeil quand l'étincelle d'un point chahuteur réhydrate à la pyroglobine toutes les solutions de synthèse qui encombrent les carburateurs volages et polluent les hypothèses non-spatiales du souffle qui quadrille en musique la forêt d'émeraude et ses succursales.
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