samedi, 29 mars 2008
CALAMITY JOHN DOE
Les gros mots sont pour les sérieux
Qui n'osent plus faire des pipes
Ou effeuiller les marguerites
De leur catatonie temporelle
Dans leurs miradors souterrains
Les cunnilingus du cristal
N'ont que faire des borborygmes asthmatiques
Des vieux neurasthéniques
Au pays de la bandaison pourpre
Les enfants pédophiles sourient
De voir Georges ramer dans sa jungle
De grammaires pathétiques
Les défloreurs de syntaxes frigides
Adorent les viols académiques
Et le ronchon des impuissants
Qui font admirer leur vétusté
14:46 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Superbe 4ième strophe.
Devant une femme impossible,
Il faut prendre son sexe à son coup
Et oser dire à sa femme
Que sa concurrente n'est pas une maîtresse
Mais une pute des bas quartiers
Elle peut admettre le reproduction d'une erreur
Mais pas le sordide qu'elle imagine
Preuve que les temps ont changé
Car l'on est criminel à aller aux putes
Le sexe est du tertiaire
Attendons un peu le marketing
Autour des stades de foot
Pour finir la bière à la main
Et la pute sur le jonc
La journée aura passé
D'une énière éjaculation
Qui n'envoie rien d'existentiel que l'angoisse
Écrit par : pseudonymes1 | samedi, 29 mars 2008
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