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samedi, 29 mars 2008

NO QUARTER FULL MOON

La vérité, même subjective, est un torche-cul pour gras du bulbe, une ablation de péridurale qui n'atteint que des fragments sous-cutanés, voire des résidus d'éosine. Dans le vertige multidirectionnel s'inscrivent toutes choses comme étant des vérités premières, donc des mensonges, donc des choses sans importance aucune pour qui discrimine allègrement les fantasmes polystatiques qu'élabore la mécanique roborative. Des peintres en bâtiment décapitent les langages abscons, leur langue parle l'arc-en-ciel, caresse les poitrails de senteurs supraluminiques, enlumine le revers des mots de communication infrastable, plus enjouée que les plus savants codes de cryptage. La langue est noire pour les artificiers du clandestin, pourpre pour les nocturnes de Chopin, verte pour les orpailleurs mexicains. Dans les tatouages du jasmin, n'importe quel passant sait reconnaître les effluves démystifiés qui enveniment de leur saveur les tempéraments d'arlequins, n'importe quel assassin voit luire la marque d'entrelacement sans friction qui régit les arabesques et les hyperboles des champs non-mathématiques, n'importe quelle sirène entend la réverbération de ses paroles dans les mots qui constellent le parvis d'argent, qu'importe donc les oppressions présumées qui gèrent les rizières de la poussière abrasive, l'instant se suffit à lui-même, il rayonne sans souci.

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