mardi, 01 avril 2008
D'IRREELLE BARRIERE
Rompre la rupture
Comme une défragmentation
Retour au disque dur
Sous le sceau des vestales
Un cercle dont la forme
Est une stylistique de flamme
Dévore amoureusement
Les empreintes écarlates
Dans l'essence de digitale
Rupture à rompre
Comme le pain du crépuscule
Qui ouvre le petit déjeuner
Par le siphon où s'engouffrent
Les marées de coriandre
Rupture à rompre comme une camisole qui agite les bras dans l'idée de remuer la mer qui se referme en sables mouvants tant que l'idée de flottaison n'a pas atteint le nerf optique des fleurs de privilège
Pas de rupture à rompre
Dans la clarté obscure
De l'eau par laquelle transparaît
L'unité d'un sourire
Aux ailes d'argent
07:40 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
PRINCESSE EN SUCRE
Autour de la nuit qui bleuit
Portant de grands bouquets d’étoiles
A la servante de minuit
Qui se dérobe sous son voile
Tout aura la couleur du jour
Pour une chanson mille et une
Que murmure du haut des tours
Les yeux perdus sur la lagune
Un jeune garçon qu’on dit sourd
Qui chante Princesse lointaine
Les mots mille fois oubliés
Du moindre baiser refusé
Pour la jeune fille d’ébène
Aux grandes pupilles de laine
Et c’est la mer oriant la voûte de porcelaine du sourire de jais des marbres oriant les provinces de sang qui sèment l’aube dans de grands bateaux chargés du ciel et de la terre oriant les mondes comme un crépuscule de satin noir à la brisure du mât sur le navire
Couleur de la voix qui s’épuise
A répéter semblablement
Au moindre écho que le vent brise
Le chant composé patiemment
Pour une princesse qu’enlise
La couleur de son propre chant
Écrit par : Florent | mercredi, 02 avril 2008
Les commentaires sont fermés.