mercredi, 02 avril 2008
UNE DENT DE LA MER
Le temps est fait
Pour être perdu
Depuis toujours
L'écriture est un fil
Sur lequel le funambule assoiffé
Doit lâcher le croc de boucher
Qui l'imprime sur le ciel
Un rocher comme celui-là
Abrite d'anciennes nymphes
Dans ses creux d'interstices
18:45 | Lien permanent | Commentaires (2)
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INVOCATION
Un rocher comme celui-là
A vu naître les fleurs de braise
A la bordure de falaises
Où les marins sont sur le mât
A comtempler les fleurs de braise
Ecloses dans l'éclat du draps
De nuit recouvrant la falaise
Jusqu'à l'aurore sur leurs pas
Écrit par : MER | jeudi, 03 avril 2008
Nous avons accouru
Vers nos domaines hantés
C'est du vol
Et nous le savons.
L'angoisse qui se noie
Pour quelques instants
Dans le cou d'une femme.
Les mots sont l'ultime
Danse avec la mort
De tout ce qui est.
(P.S: Cet "échange poétique" est vraiment vivifiant, je trouve. Pour la peine, je vous ajoute à mes liens.
Bien amicalement
Mike.)
Écrit par : Mike B. | jeudi, 03 avril 2008
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