mardi, 29 avril 2008
FILON DE LA LAINE
Elle met du mauve à ses paupières
Pour faire un crépuscule de glycines
D'ignobles sarments de lumière
Pour déflorer les étamines
Elle marche sur des brandons de soie
Catafalque de pur oriental
Un soupçon de sourire perle
Au bout d'un sein qui s'étourdit
Sur les volants de sa robe
S'épanouissent les lilas
Et la splendeur de l'aréole
Dévore la chaleur des climats
Une ombrelle à la taille
Elle murmure des danses
Dans le cocon des nénuphars
Qui glissent sur les torrents
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Commentaires
gisement
il creuse des éclats dans les vers
pour poudrer l'indécence divine
des explosifs aurifères
pour lamer les rondes enfantines
il s'assied sur les poignards complices
poussières d'odalisques
une virgule d'inspiration pourpre
au creux d'une main libertine
sur son écran intactile
les sens s'enhardissent
et l'insolence des senteurs
fait pâlir l'irradiation
un éclair au point
il sature les danses
d'un regard de satin
qui flambe le miroir
Écrit par : aude | mercredi, 30 avril 2008
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