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lundi, 19 mai 2008

ESTHER ET L'ALAMBIC

L'éthylisme ascétique
Impose ses marbrures soyeuses
A la cambrure des reins
Qu'une hétaïre endimanchée
Fait saillir par un javelot
De flammes alcoolisées
Dans une chevelure bleue
Tombant sur les reins de l'aurore
En flocons sanguinaires
Comme un sauvage duvet de printemps

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ATOLL ISOLÉ

Réservoir de vie compulsive où les glouglous grelottent au méthanol
Les carbones en marée stagnante pour étancher les soifs mimétiques
Abreuvoirs embouteillés aux combustibles essentiels brûlant dans le foie
Indirigés vers les delirium tremens des piliers de bars aux coudes ravagés
Extraction/fermentation de nos maladies pathogènes en partir du bois et des céréales
Synthèse inoculée de nos maux de vivre dans la titubation patibulaire irresponsable
De la déprivation de vie dans les ruelles nocturnes où les regards étrangicides
Achoppent sur les râles caverneux des rots stigmatisés des types marqués par la vie
Séquence alkyle-hydroxyle de notre mortalité associée au désespoir englouti
Noyé dans la rasade de bonheur engorgeant les spectres familiaux retournés
Dans la conurbation des épiceries on retrouve les tentations d’en finir en voix douce
Radical organique de vie au suicide inassumé quand l’œil s’endort en migraine
Primauté des entéléchies au rapport décédé des possibles alcoolisés tenus en chandelle
Nos alcoolisations sont les formes tautomères de nos déprivations au divorce
Anti-spectacle de nous en crise de foi où la famille se synthétise en deux composés énols
Un autre ! Quand les ronds s’émerveillent et se décrispent en superposition tangentielle
Ils commencent à sécher sous les dessous de verre à demi réclamés du fût d’où partent les rêves
Raides comme les morts les soulards se grisent de l’éthanol à l’acide 3-hydroxy-propanoïque
À température ambiante la mort est conjugué au petit feu des ions alcoolates
On s’enivre de ces acides faibles aux retours des matins en gueule de bois
Dans l’oubli primitif des éveils de nuit où les amours périssent intoxiquées
Séparation de l’être et du néant dans la substitution nucléophile de vos composés
Initiation des non-sens dans l’abrutissement hydrolytique du discours hyperalcoolisé
Lenteur de vos gestes dans la contemplation Le Poison de Billy Wilder en grain de folie
Direction l’hôpital psychiatrique où vous vous oublierez au supplice exorbité
Les vomissures enflammées par la haine laissent des traces de vous engranulées
Réversibilité humaine des malheurs dans les réarrangements acides à l’ode féminine
S’il te plaît ! Ton retour ! Suis-moi ! Délitement au supplice de vos exhortations…
Entre vous et votre femme, ce fut une réaction d’élimination au champagne sabré
C’est la triste nature qu’un alcool plus un acide carboxylique forme un ester et de la flotte
Selon l’exemple suivant : HO–R2 + R1–COOH ~ R1–COO–R2 + H2O
Alors ne soyez pas qu’une goutte d’eau !

Écrit par : pseudonymes1 | mardi, 20 mai 2008

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