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samedi, 31 mai 2008

LA MORT COMME UN MALENTENDU

La mort ne tue que les morts
Sursitaires par volonté
Vacanciers au travail
Amateurs de frisson bon marché
Qui créent les circonstances
Dont leur chant reflète
Les méandres encombrés
Par l'inexorable carnaval
Des fanfreluches apprivoisées
Aux saveurs domestiques

Commentaires

LA VIE COMME UNE COMPREHENSION

La vie ne concerne que les vivants
Permanents involontaires
Qui labourent des poumons
Des terres d'air tranquille

Dans la rue, en bas,
Deux femmes qui se battent :
La vie et son contraire.

Écrit par : r_i_d | dimanche, 01 juin 2008

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