dimanche, 22 juin 2008
ARETE VIVE
Sur la frontiere des barbelés
Merveilles d'améthystes et d'opales
Ruisselant en une ronde
De dentelles safranées
Et le chemin serpente
Entre les buissons émouvants
Dévidoir sylvestre de l'itinéraire
Des bourgeons d'amarante
Le vent balaie la tendresse
D'un alizé mutin
Et constelle sur les chants
Du pollen de venin
Le sillage libère les arômes
Densité crue de l'imaginaire
Sur les flambées de miel
Aux poisons sans contrepartie
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
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