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TRANSVASEMENTS DES INCONTENANTS

Les mercis sans pardon en graines d'invisibles
Susurrent leur immanence ontologique
À toutes les complaisances de l’être
Aveuglent les douceurs agrippées aux meurtrissures
Qui referment leur hémorragie dans les plâtres du corps annoté
Enjolivent les terreurs paniques dans l’iris obsolète des nuits arriérées
Récompenses orales en fermeture des phénomènes
Deux hommes repartent dos à dos dans la lumière de deux quartiers de lune
Ils brettent à l’estoc leur honneur mangé en pain perdu
La pitié est un remerciement de notre mémoire d’homme
À travers les progrès échelés dévalant les sentiers de la gloire
Les récompenses sont à bout des barreaux et brillent d’une lumière de sang
Où le vide se déplie devant la main qui s’en approche
Notre gloire est notre carotte dans l’absoluité métaphysique du concept
On prêche la vanité esseulée de notre reconnaissance
En forme de dédicace ou de remerciements
Tous les préalables existentiels à la déroute de soi
Un peu de rareté en quelque gratulation et l’on se penche en redressement
Pour voir des confettis d’atomes remplir le vide de nos synapses numérisées
Et peindre en retrait l’image sur nos palissades emmurées vivantes
Quand le « S » serpente d’un bout à l’autre du cercle découpé
Des choses ou du sujet il s’agit du même
L’œil poétique assimile dans un tout la traîtrise des différences
Remet un peu de désordre sympathique sur nos échelles dévaleurs
La vanité est inhospitalité à l’être
Qui se rend en solitaire à la spiritualité
Les semelles se déchaussent et laissent
La marque de nos pas sur le trottoir où d’autres passeront

PS : apprendre pourquoi et reprendre du chien
Retoucher un peu le concept en postulat de départ

Écrit par : pseudonymes1 | lundi, 23 juin 2008