mercredi, 03 septembre 2008
MAJORELLINE
Un homme aux étriers d'argent
Sur un cheval noir comme un ouragan
Une femme à la lèvre de feu
Et aux baisers framboise
Des guitares en été
Repeuplent l'hiver qui étincelle
Du sang des incendies
Un couple de jokers
En guise d'as de pique
Et la plaine se réjouit
Du trèfle que distribuent
Les carreaux d'arbalète
Une femme au sein tatoué
Sous lequel perce la douceur
D'une voie lactée
Un homme au regard étincelant
Sous les glycines en fleurs
Et la saveur de l'olivier
23:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
On finirait presque au garde-à-vous en disant, sans crier, mais la voix forte et ferme "Chef, oui chef" !!!
Curieux comme dans ta poésie on se sent entre la vie et la mort ...
Curieux cette façon que tu as de réussir à souffler le chaud et le froid d'un vers à l'autre, comme hésitant entre passion brûlante et romantisme sous-jacent.
Eléonore M
Écrit par : Eléonore M | vendredi, 05 septembre 2008
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