vendredi, 05 septembre 2008
L'OREILLE D'ANVERS
Il n'est aucun peuple du livre
Ailleurs qu'au pays perdu
Où les veaux sont en or
Et les boucs au désert
Les adorateurs de la frigidité
Souverains de pierres tombales
Ne retiennent de la loi
Que les tablettes de pierre
Sur lesquelles gigotent des mots coloriés
Par la fumée de leurs désirs
De propriétaires enclavés
Le reflet du prisme
S'invente un lectorat
En castrant les mots de leur richesse
Par l'attribution d'un sens
Dérisoire
Les préjugés se détruisent
Quand la question identitaire meurt
Faute de combattant
Pour entretenir les charniers
Sous lesquels brille le diamant
15:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
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