vendredi, 19 septembre 2008
CAVALERIE LEGERE
Bataillon d'assaut
De la légion du vertige
Les aigles sèment des ultrasons
Aux frontières des vallées perdues
Sur les lisières du corail
Dans le cristallin de leurs yeux
Une étrange lueur
Irradie le paisible carnage
En cercles de feu
Sur fond de boréalité
Troupes de choc
Pour combats de velours
Le sourire ravageur
Comme une faux
Qui vendange des arabesques
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DÉTONATION DE LA CAVALERIE
Les étriers à l’abordage
Des garnisons d’outre-ailleurs
L’aigle de l’empire perce les flancs de la tranchée
Vers le centre d’un commandement en trompette
L’étendard flotte sous le vent
Ayant changé de galères
Ramant sur une mer de glace
Où brûlent les sarcophages à piller
Sur la tranche de leur mousquet
Des restes de poudre étincelante
Qui bave sur les mains collées par la fureur
Les sabres tirent à boulet rouge
Le feu des glaives éméchés
Les yeux encerclent les âmes qui s’envolent
Un spectacle ascensionnel
Sur la pupille de la divination
Dans la détonation d’un râle inexorable
Sur un équateur inéquilibré
Les commandos en satrapes moyenâgeux
Armés par le plateau ruiné de la justice
Songeant aux portraits de leurs mamans
Sous le feu mitraillé de l’ennemi traçant
La vie suspendue au fil luminescent d’une trajectoire
Les mercenaires changent de côté
Pour tirer à contre-sens
En se renvoyant la balle
Dans le carré de service
Écrit par : pseudonymes1 | lundi, 22 septembre 2008
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