Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 12 octobre 2008

REFRAIN PERSAN

Rien de plus ordinaire
Que d'être un homme

Sans métier à tisser
L'ouvrage reste aux tisseuses
Qui font comme à leur habitude
La pluie et le temps
Les anniversaires et les baptêmes
Les communions et les deuils

Rien de plus merveilleux
Que d'être un homme

Sur les paupières du vent
Danse Schéhérazade

Commentaires

mille et une aurores

rien de plus simple
que n’être rien

un filet de pluie
au creux de la colline
qui file toujours fidèle
efface les apparences
pour finir évaporé
sous les reflets de l’amour

rien de plus fulgurant
que n’être rien

sous le silence
la palpitation

Écrit par : @ude | mardi, 14 octobre 2008

Au sein des paumes qui salivent
Les baisers se déposent pour glisser
Dans le mouvement d’amour qui s’enroule
Que l’homme suit comme un fil d’Ariance
Que les Trois Grâces rendent éphémères
Quand l’homme quitte le cocon de l’utérus
Et que l’ombilic prend fin au début d’une hypotension
Le coup de ciseau où commence la liberté infanticide

Rien de plus ordinaire que d’inventer l’amour
Au spectacle du rût des espèces mâles
Dont l’homme s’extrait avec les gouttes du divin
À la confusion d’amour entre le sexe opposé
Et les Madones évangélistes qui nourrissent leur sein
Dans les jupons des antichambres de la sacristie

Les machineries battent les tambours
À la levée des coeurs qui se haussent au clairon
Quand reviennent les hommes de la guerre
Le drapeau à la main et la bestialité du lendemain
Entre les hystéries de la gloire
Et les normalismes puants de la sauvagerie d’hiver

Le codage numérique et binaire des femmes
Enculées par le manichéisme d’un “oui”-“non” de soirée
Et rendre fou les maris décrépis qui crèvent d’envie
L’enivrement entre désunion et divorce
La séparation en ultime recours
Que viennent cuisiner les vieilles rancoeurs
Dans les marmites d’une grand-mère moraliste

Les merveilles riment avec ailleurs
Vacillant sous la coupe d’une faucille trotskiste
Ou sous le sari des vieille putains perses
Qui disent la bonne aventure aux chasseurs du temps

Écrit par : pseudonymes1 | samedi, 25 octobre 2008

Les commentaires sont fermés.