lundi, 24 novembre 2008
IMPUDEUR NOTOIRE
"Chauffe, Monique" dit le forain aux éléphants volants qui décorent les manèges de la Foire du Trône, les ragoûts sont à point, aromatisés aux brimbelles, voluptés des cireurs de pompe du coeur des oueds où rien ne change quand tout change dès lors qu'un essaim de vents y pond son rayon de miel. Souvent, lors des pillages institutionnels, les volutes désertiques se recomposent, sculptés par l'air du temps, toujours différentes, histoire de correspondre aux velléités que les modes entretiennent dans les palais sensibles des affreux gourmets. Les salaisons d'amertume sucrière diffusent leurs arômes faisandés que des narines opiniâtres brûlent sans circonspection, se rappelant les vieux proverbes canadiens qui racontent la couleur du noir après combustion ou les multiples phosphorescences de la môme cannelle dans les bouillons d'intraveineuses épidermiques. Plus besoin d'asepsie dans la désintox permanente, les rafales de poudreuse s'écroulent d'elles-mêmes dès que les barbouzes font mine de lever le cul de leurs sièges ampoulés, provoquant rires et sourires dans les mondes jaunes comme une glace à la vache folle d'où un prion sans foi ni loi s'évapore en arpèges d'auriculaires amputés, élucidant les ellusions fantasmagoriques comme un puzzle d'une seule pièce en vingt mille dimensions, abrogeant les décrets et ardoises affichés au menu des cantines de la malbouffe, dissipation sans disparition des spectres invalides, remise à niveau des dessins animés qu'un arc-en-ciel imperturbable dévisage sans vergogne.
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