mardi, 09 décembre 2008
DE L'IMPORTANCE PRESUMEE
Le feu taille les poètes
Dans le bois dont la pluie
Fait des bûchers gracieux
Sur lesquels repose la neige
Les ennuis peuvent venir
Ce qui doit être sera
Dans les bandes dessinées
Ou les livres d'histoire
Jusque dans le film
Mon nom est Personne
15:23 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Tant pis pour le bois qui s’éveille violon
Les saisons effaceront
Les sanglots longs
Ton nom est « personne »
Mais ton cœur raisonne
Le mien est « quelqu’un »
Mais peut-être aucun.
Même une vie sans histoire
A une histoire à vivre
D’une importance réelle
Ou bien présumée
Un poème étincelle
Va nous réchauffer
Ou ne pas brûler
Ou nous consumer…
Écrit par : Andrea Maldeste | mardi, 09 décembre 2008
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