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mercredi, 10 décembre 2008

ASSUMER LOL

L'Occident n'est pas pour les béats
Ils ont déjà si peu de choses à faire
Et si peu de temps pour les contempler
Qu'il n'en ont plus à consacrer à leurs névroses
Et autres agitations frénétiques
Des visionnaires de moulins

La richesse de coeur se trouve
Au bout des chemins
Quand on a tout rendu
Et surtout rien gardé
Des étoles de soie
Qu'on montre à la pavane

Commentaires

Décidés à tanguer dans la nuit des halles

Sans celles qui livrent leurs ailes aux mascaras

Mes grands yeux noirs, éternelles mascarades,

Clignent un secret de crise aux rats sur la dalle.



Le cynisme étant une arme de fortune

Je grouille sur les rails, glissant en métaphores

Le peu d’existence où mon plein d’amertume

Viole les barrages et s’extrade des ports.



J’écris de la musique dans un souvenir

Je m’octroie l’interdiction de me blesser,

Car depuis que je suis mort elles sont trouées

Mes baskets usées aux semelles de sourire.



Métronome insignifiant aux heures de pointes

Je plastronnerai, exécuterai candides,

Toute une brise à vitrer lorsque l’enceinte

Fermera ses portes et mon regard sans vide



De minute en minute s’instruit ma déchéance :

D’un seul regard, souvent fuyant et insistant

Tout comme autrefois je naquis loin de la chance,

On admire l’élan de ma servitude au ban.


Occident.















Décidés à tanguer dans la nuit des halles sans celles qui livrent leurs ailes aux mascaras, mes grands yeux noirs, éternelles mascarades, clignent un secret de crise aux rats sur la dalle. Le cynisme étant une arme de fortune je grouille sur les rails, glissant en métaphores le peu d’existence où mon plein d’amertume viole les barrages et s’extrade des ports. J’écris de la musique dans un souvenir, dans un souvenir je m’octroie l’interdiction de me blesser car depuis que je suis mort elles sont trouées, mes baskets usées aux semelles de sourire. Métronome insignifiant aux heures de pointes je plastronnerai, exécuterai candides : Toute une brise à vitrer lorsque l’enceinte fermera ses portes et mon regard sans vide. De minute en minute s’instruit ma déchéance : D’un seul regard, souvent fuyant et insistant tout comme autrefois je naquis loin de la chance, on admire l’élan de ma servitude aux bancs. Occis dent pour dent.

Écrit par : Cribas | vendredi, 12 décembre 2008

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