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dimanche, 14 décembre 2008

LES HUMEURS DU NON-SENSE

Aucun choix de mots à faire, ils s'imposent d'eux-mêmes sous les doigts de la rose qui libèrent des amphétamines sucrés au milieu des déjections sonores de l'immondice en boîtes de douze suppositoires à prendre par intraveineuse et sans broncher. Le suppositoire en infusion, à la méthédrine de génocide, marche bien aussi dans les clientèles embourgeoisées qui ont du mal à dégourdir leur cérumen apprivoisé pour l'emmener faire son pipi quotidien en-dehors des platebandes de la déréliction consumériste qui ne consume que les pauvres cartes de crédit dont personne ne voudrait comme lavement antiseptique pour son chien, fut-il le dernier des bâtards de son altesse le nain géant qui confucianise les dernières croisades à venir pour les volontaires de la gamelle en inox avec brosse à canines incorporée.
Au doux plaisir de la mère des tempêtes, les missiles coeur-oreille sont armés de fongicides d'avant-garde, d'eugénisme en couleurs notoires ou de tronçonneuses à l'oxyde détergeant les narines des crackers du web. Dans les croupes rances des toisons mal dégrossies, des rapers voluptueux préparent des kalachnikovs futuristes ou des cocktails à prendre Molotov pour un fabricant de sirop pour enfants grégaires, pas d'inquiétude à se faire, le rock'n'roll n'a jamais dit son dernier mot et la poésie a encore de belles heures de viols devant elle, cette gentiane au coeur d'or qui inocule de son venin de velours les féminités de bas art comme les musculatures taurines qui la prennent pour du vitriol à l'ammoniaque.

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