mardi, 16 décembre 2008
PAS DE PANIQUE
Les blessures sont faits d'échelles
Plantées sur des sols
Où on ignore la jachère
Les échelles teintent
Les mouvements du vent
Et amplifient leurs caresses
L'absence de valeur
Est peut-être
Un signe d'inconscience
Mais aussi pure lucidité
Les pieds des échelles sont spongieux
La polémique est un concentré
De guerre en puissance
Qui sait user de l'intelligence
Comme d'une arme majeure
Aux dégâts admirables
Et la pensée orientée
Son principal atout
Dans la culture des plaies
Tout est donc normal
On ne peut plus normal
Chacun sa tasse de thé
Dans la fresque de ses rêves
Gore ou hardcore d'un côté
Tragique lamento ou mélo de l'autre
Mais normal
Car rien ne trouble jamais
L'équilibre de la douceur
09:45 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
"Car rien ne trouble jamais l'équilibre de la douceur..."
Mon ami vous avez trouvé, là, le balancier des étoiles...
Écrit par : Christiane | mardi, 16 décembre 2008
Non, il est une valeur au moins et même si elle se situe sur l'échelle du simple prosaïsme qui, plus en écoute des sens que de la métaphysique, sent en corps le coeur...
Le poète le sait et l'entend, pour ne pas dire il la ressent. C'est pourquoi il comprend la polémique qui en est une des manifestations...
D'ailleurs... Non rien (sourire).
Bien à toi
Écrit par : Alain | mardi, 16 décembre 2008
sourire aussi...
Écrit par : Christiane | mardi, 16 décembre 2008
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