samedi, 20 décembre 2008
CUISINE LIGHT
Aujourd'hui c'est mercredi, jours des chevaux et des cheveux, qu'on tresse en étoiles d'harmonie ou en toile de Jouy suivant les désirs cocasses de la lubricité en bottes de douze lieues ou en solde d'hiver sur les comptoirs enjoués de la libération des femmes, réduites aux langueurs d'esclavage à grand feu, ne pas réduire surtout, que ça mijote comme savent le faire les omelettes norvégiennes quand elles font du ski à rebours sur le granit de neige qui décore les oeufs à la coque décapités en le charme torride de petites cuillères trouées par l'émotion sanguinaire des colchiques qui pâturent sur les alpages où se nourrissent les coussins paraplégiques de leurs empathies transversales dans les moussons d'avoine qui s'abattent sur les vallées de fer dans lesquelles d'humbles dynamiteurs étudient la métallurgie d'arc-en-ciel en scrutant le fond sans fond des brocantes, des cimetières ou des parcs de traction. Le petit train tortille ses colifichets sur des galaxies de mercure, peignant des clitoris en feu sur le revers des rêves, caressant des seins tranchés en rondelles d'ananas transgénique, élaborant de nouvelles cyprines dans des alambics en forme de cônes de glace ou de carottes transpolaire, pur vice de pervers au regard émincé par les cécités bouillantes des sexualités de l'iridescence qui transpalent le velours des pelouses monastiques pour créer de la pulpe d'artichaut qu'un curry d'oxygène à faible densité transmute en bijouterie fantaisie ou en maquillage transparent.
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