samedi, 20 décembre 2008
LE RETOUR DU PARFUM
Les chevaux de Gengis
Brûlent l'herbe des cités
Dévorées par les mythes urbains
Laissant derrière eux
Mille et un conte
Dansé par une femme
Aux griffes longues
Sculptées dans le curare
Des nuits de pleine lune
Et des aurores du feu
Chevaux d'orage
Aux traumatismes merveilleux
Pour les talismans de lapis
Qui enduisent le corps des filles
D'arabesques au sein d'eau
Claire comme la nuit
Fontaines de parfums gigantesques
Jaillis d'un point minuscule
Suspendu à une larme d'opale
Roulant sur le tranchant d'un cimeterre
Elle danse son chant
La femme aux yeux sans paupières
Ses hanches virevoltantes
Fabriquent des saveurs mirifiques
Et l'odeur mutine
De sa croupe incendiaire
Brûle les palais
De senteurs d'épices
Dont les chemins forment une place
Sur laquelle brille un jeune arôme
10:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
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