mercredi, 24 décembre 2008
UN REVE SANS OREILLONS
C'est Noël tous les jours
Quand le temps meurt
En réincarnant un étranger
Sur la plage de Nowhere
Où rodent les arômes du feu
La nuit s'envenime
De malice en sourire
Une cuisine allégée
Aux émincés de candeur
Qui rissolent en plein coeur
Du coton sur la tige
Du blues au creux des paupières
Un rock'n'roll sans armure
Et plus de poule ou d'oeuf
Pour meubler la discrétion du silence
Juste un affleurement de soie
Sur un téton humide
Enlacé par une échancrure
Qui tamise la volupté
Des senteurs envoûtantes
22:10 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
salut gmc
un tit coucou pour toi poète sublime
et ceci pour toi
Naît le soleil brûle sur les fruits capiteux
Des pelades de pouls grimpant à demi nu
Les grappes suintantes de tout cœur amoureux
Attaché aux à coup des passions évidentes
C’est tout au contraire des maladies savantes
Qu’une raison obstrue l’esprit persuasif
De l’instinct grégaire sur rêve révolu
Comme un trouble adhésif de souvenirs en scotch
C’est déjà trois heures me rit sommeil et baille
Écourtant les lueurs venues de ciel et faille
Sur plongeon orange de brume aux réverbères
Variations aux leurres des fenêtres en brailles
Les paupières fleurent les clins d’œil représailles
D’une nuit aux franges de la pluie qui prospère
Aurais-je dans le noir plongé de la falaise
Dans la ronde d’ombres perlées du jour fondu
Où la lune en phare d’une lumière myope
Coule quand se sombre mon âme hantant son monde
Les coffrets de cernes s’orbitent en pandore
Aux terres des iris produisant les séismes
De toutes ces scènes venant quand on s’endort
Par image en ondes que rêves développent
Aurais-je assez vécu le matin sans réveil
De mon corps mis à nu aux larmes du soleil
Elles transperceront la peau de mon fantôme
Aurais-je fait les choix menant au dernier souffle
D’une sereine foi avant que je m’étouffe
Dans le bilan vairon du bien en pleine axiome
Écrit par : poeteric | vendredi, 26 décembre 2008
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